Emotion : De nouveaux lecteurs pour Avec la vieille dame et Aussitôt que la vie ! C’est d’autant plus touchant qu’Avec la vieille dame a été publié en 2020 déjà. Merci !

Emerveillement : Un matin de bonne heure, en tournant pour prendre la route de la corniche, être éblouie par le soleil levant abricot-brillant se haussant à demi au-dessus d’un cortège dansant de nuages gris-violet tout ébouriffés comme peuvent l’être les cheveux des enfants au réveil et ensuite, juste après le fort Balaguier, juste après le second virage, la lune parfaitement ronde mais déjà pâle, face au soleil, justement. Sans nul doute l’avaient-ils pris, ce rendez-vous et étaient-ils en train de converser, ce n’est pas si souvent, échangeant des nouvelles de ces mondes qu’ils traversent chacun leur tour.

Ecoute : Trois pièces pour violoncelle et piano de Nadia Boulanger, puis ce Lux aeterna dont il n’est pas possible de se lasser.

Une belle émission sur France Musique consacrée à Wilhelm Kempff et Beethoven, écoutée quasi religieusement. Philippe Cassard diffuse l’allegro moderato du concerto n°4 de Beethoven enregistré par le pianiste en 1953 avec l’orchestre philarmonique de Berlin et explique que s’il avait à partir sur une île déserte, il emmènerait cet enregistrement.
On réfléchit, et ici on choisit Lux Aeterna de Nadia Boulanger.

D’où la question du lundi : Et vous, si vous aviez à partir sur une île déserte avec un seul morceau de musique, lequel emmèneriez-vous ?